« Police ! Papiers ! Menottes ! Prison ! » Ceci, vous l’entendez crier dans les cours de récréation. « Articles 78-2, alinéa 1, 2, 3, 4 ! 78-2-1 ! 78-2-2 ! 611-1 ! » Cela, vous l’entendez plaider dans les cours d’appel. Evidement, c’est nettement moins rigolo dans les palais de justice qu’à l’école primaire, et les règles du jeu ne sont pas évidentes à comprendre. Mais si vous avez grandi dans un Etat de droit – et que vous avez plus de cinq ans d’âge mental – vous savez pertinemment que les contrôles d’identité effectués par les policiers ou les gendarmes …
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En 2011, la disparition de la frontière belge a inspiré deux comédies, qui ont concouru dans la catégorie du meilleur scénario comique de l’année. Dany Boon, humoriste, a fait rire des millions de spectateurs venus applaudir son film : Rien à déclarer. Claude Guéant, ministre, a amusé des millions d’électeurs venus plébisciter son programme électoral : Trente mille expulsés.
Septembre 1974 : « Dans un grand saladier, vous mélangez : de la confiture de fraises ; des bananes mûres à point, bien écrasées ; du chocolat râpé ; de la moutarde de Dijon, très forte ; une saucisse de Toulouse, crue mais tiède ; quelques anchois, un peu de crème chantilly, de la moelle et des câpres »… Casimir, de l’espèce des Casimirus, le gentil monstre de l’Ile aux enfants, est formel : « Du gloubi-boulga ? mmmhm… on va se régaler ! »
Dans la cantine de la Police aux frontières (P.A.F.), la hiérarchie sait préparer de surprenants « en cas ». La spécialité maison, c’est le hamburger « Super-Guéant » : Une tranche de poulet, du parquet haché menu, de l’omelette bavureuse, et surtout, accompagnées d’avocats juteux, beaucoup de salades. Et bien planquée au milieu, une fine tranche de justice.
Tirant les enseignements de la monumentale déculottée qu’elle venait de se prendre lors de sa toute
» Vous avez pleurniché assez longtemps pour l’avoir, votre loi Besson. Vous l’avez, maintenant… Et bien, pleurez donc un bon coup ! » Telle est l’exhorte lancée à la face des représentants du préfet, par les avocats défendant les étrangers, lors de la première audience » 35 Bis-Besson » qui s’est tenue ce week-end.
Il a fallu attendre six jours pour la création du monde. Pour un non-Français, il faudra dorénavant patienter pendant la même période avant de rencontrer un juge tricolore. C’est ce que vient de décider,