Politique du chiffre oblige, cette année plus que l’année dernière et moins que l’année prochaine, les étrangers courent davantage le risque d’être contrôlés, arrêtés, retenus, gardés à vue…
Il est temps que les sans-papiers apprennent à se défendre. Ou mieux, à être défendus.
Chaque année, plusieurs dizaines de milliers d’étrangers se retrouvent dans un commissariat ou une gendarmerie. En tant qu’avocat, j’aurais fait fortune si j’avais gagné 1€ à chaque fois que l’un d’eux, après avoir été placé dans un centre de rétention, m’avait dit :
– [étonné] « Je ne savais pas que j’avais le droit à un avocat »
– [confiant] « On m’a dit de signer, alors j’ai signé »
– [vexé] « Ils m’ont mis la pression ! »
Il n’y a pas trente-six manières de se défendre lorsqu’on est un étranger et qu’on est emmené au poste.
Tout ce qu’il faut savoir est résumé dans cette notice. Elle est disponible en langue française, anglaise et arabe.
Elle peut être imprimée et diffusée sans modération.