Sans-papier... Pas sans stylo!Aujourd’hui 24 avril 2013, cette chronique de droit des étrangers BlogDé fête ses cinq ans.

Depuis le 24 avril 2008, 77 billets ont été publiés, soit un peu plus d’un article chaque mois. L’actualité en droit des étrangers n’en est pas la cause – loin de là – mais elle génère d’autres priorités que la rédaction de ces articles.

Dresser un bilan de ces années passées à prendre la défense des droits des étrangers serait… mauvais pour le moral.

Des confrères ont renoncé à cette matière, juridiquement et humainement passionnante, parce qu’ils ne se croyaient pas à la hauteur des enjeux ; d’autres ont rejoint ce domaine en perpétuel mouvement, et y exerce avec compétence, opiniâtreté, et humilité ; certains y viennent seulement faire carrière, et leur vocabulaire juridique se limite alors à un mot : « bizness ».

Le législateur, qui ne devrait légiférer qu’en tremblant, le fait en gesticulant à chaque échéance électorale, avant de retourner à son apathie neuronale, faite de tableaux et de chiffres.

Quelques magistrats, assis tout seul avec leurs pré-jugés, rendent avec une insupportable suffisance des ordonnances de pata-droit.

En résumé : les droits des étrangers, ce n’est pas gagné. Auparavant, c’était « Fun – Fun – Fun – Work – Fun ». Maintenant, c’est plutôt l’inverse. Ce n’est pas une raison pour poser le stylo.